Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Une histoire une cause
26 novembre 2016

Destination suicide

Destination suicide 

 

Dans sa chambre, tranquille, elle cherchait des idées de musical.ly. Entre temps elle allait sur InstagramSnapchatFacebook... Puis, le moment le plus redoutable arriva : 

-Léonie, vient mettre la table, cria Maria sa mère. 

Tout se bouscula dans sa tête... Pourquoi ne peut-elle pas vivre sa vie d'adolescente, pourquoi ne peut-elle pas faire comme toutes les adolescentes, pourquoi ne peut-elle pas aller voir ses amies comme tout le monde ? C'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase... Elle hurla dans toute la maison: 

-Pourquoi je dois toujours tout faire dans cette baraque! Je peux pas vivre comme tout le monde, comme mes amies? Pourquoi tu veux me faire grandir avant l'heure?  

De son côté, Maria était débordée... Une fois de plus, la crise d'adolescence de sa fille l'avait frappée en plein dans le cœur. Elle veut seulement que sa fille soit autonome, sache se débrouiller plus tard. Elle lui répondit donc: 

- Léonie, s'il-te-plaît. Ça va me soulager et plus tard tu sauras tout faire. 

L'adolescente n'en pouvait plus. Sa mère lui en demandait de trop. Elle décida finalement d'y aller en traînant les pieds. Elle la mit sans décrocher un mot et retourna dans sa chambre d'un pas beaucoup plus vite. Cinq minutes plus tard, sa mère la rappela: 

-Tu peux fermer les fenêtres s'il-te-plaît ? 

Encore une fois elle le fit en traînant les pieds. De plus elle n'aimait pas fermer les fenêtres car elle avait peur de voir un esprit ou quelqu'un qui fait peur dans la pénombre de la nuit. Elle retourna dans sa chambre. Elle alla sur snapchat, un des réseaux sociaux qu'elle utilisait le plus. Elle vit que ses amies avaient posté des photos et des vidéos, elle alla voir et surprise... Elles étaient toutes les trois réunies avec leurs frères et sœurs. Elle regarda les photos une fois, deux fois, trois fois... Au bout de cinq minutes, elle éclata en sanglot silencieusement. Ce n'était pas la première fois que ses amies se réunissaient sans elle. Et à chaque fois ça lui faisait le même effet: elle pleurait, elle pleurait et elle pleurait. Le pire c'est que ses parents ne le remarquaient pas. Les gens l'ennuyaient, ils s'arrêtaient seulement à l'apparence. Ils se disaient qu'elle souriait du coup ils ne cherchaient pas à comprendre comment elle allait à l'intérieur. C'était exactement ce qui se passait: ses parents ne cherchaient pas à la comprendre.  

Son père venait de rentrer à la maison, cela veut dire qu'ils allaient bientôt dîner. Elle se dépêcha à sécher ses larmes, se regarda dans le miroir et se trouva enfin prête à aller retrouver ses parents. 

Le dîner tourna autour d'un seul sujet: "Passe moins de temps sur ton téléphone", "sors dehors", "fais des activités"… Et comme elle s'en était doutée, ses parents ne s'étaient pas aperçus qu'elle n'allait pas bien. Elle retourna dans sa chambre et regarda pour la au moins cinquième fois les photos que ses amies ont posté. Elle trouvait que ce qui était le plus révoltant c'est qu'elles ne pensaient pas à elle, comment elle pouvait ressentir les choses et surtout elles n'essayaient pas de cacher qu'elles se voyaient sans elle. Léonie essayait de se remonter le moral en ce disant qu'elles se voyaient juste parce que leurs parents organisaient un dîner mais elle n'en était pas persuadée. 

Les jours passèrent, Léonie s'en remettait un petit peu à la fois. Elle se disait que tout allait ce dérouler comme toujours, elle et ses amies allaient se revoir à la rentrée, ces dernières allaient faire comme-ci rien ne s'était passé. Mais tout ne se déroula pas comme prévu... 

Le jour de la Toussaint, elle devait être joyeuse normalement, heureuse puisqu'elle allait retrouver sa famille... C'est ce jour là que le vase a été fissuré. Tout se déroulait bien, elle était chez ses grands-parents maternels, avec sa cousine qui était née deux jours avant elle. Malgré ce petit décalage, Léonie s'était toujours sentie plus mâture que cette dernière. Ces derniers temps, ces parents ne lui avaient pas fait trop de remarque et cette vie paisible qu'elle avait eu pendant seulement quelques jours allait vite changer de tournure. 

Avec Amandine, sa cousine, elle était dans le canapé en train de regarder la télévision. Léonie eu un petit pressentiment. Elle alla sur son téléphone, et une fois de plus ses amies avaient posté des photos, elle les regarda et encore une fois, elle tomba de haut. Ses amies s'étaient une nouvelle fois retrouvées sans elle, mais cette fois ce n'était pas chez quelqu'un mais dans un parc d'attraction pour fêter Halloween. Là, elle était vraiment au bord du gouffre. Elle décida de passer la soirée comme-ci rien ne s'était passé... 

Elle rentra chez elle, il était tard. Elle se doucha vite, s'habilla vite et alla vite au lit mais ne trouva pas sommeil. Elle écouta le chanson de Stromae encore et encore. Elle trouva qu'elle la représentait ce soir. Elle réfléchis, pendant cette nuit, elle ne fit que réfléchir et avant de s'endormir, elle fit une petite conclusion dans sa tête. Sa soi-disant meilleure amie, ne l'était plus dans sa tête, elle n'allait pas exploser devant ses amies car elle n'était pas comme ça. 

Le lendemain, ses parents étaient déjà partis au travail, elle avait la maison à elle toute seule pour toute la journée mais quand on est déprimé, on n'arrive pas à profiter des choses que l'on a. Elle alla une fois de plus sur les réseaux et là le suicide fut sa décision la plus terrible de sa courte vie. Ses amies non seulement avaient fêter Halloween sans elle, elles avaient dormi toutes les trois ensemble, et passaient une fois de plus la journée ensemble. Elle courut dans la salle de bain, ne laissa même pas de message à ses parents, ne se disputa même pas avec ses amies. Elle prit plus de cinq paquets de Doliprane. Elle voulait que ça fasse vraiment effet donc elle mit cinq sachets de Doliprane en poudre dans son vers avec peu d'eu et elle avala ensuite cinq gélules de Doliprane. Elle sentit que ça commençait à faire effet, elle voulait aller dans son lit mais son corps ne lui obéissait pas. Elle tomba d'un seul coup à terre, dans la salle de bain. 

Ses parents arrivèrent environ quinze minutes plus tard. C'est sa mère qui l'a retrouva en première. Elle hurla et appela son mari. Celui-ci était sous le choc, il appela une ambulance.  

Elle s'en était sortie mais était toujours à l'hôpital et avait une jambe cassée.  Elle avait tenu un journal intime dans lequel elle écrivait ses sentiments, ses émotions, ce qui se passait dans sa vie. Sa mère s'en voulut quand elle vit ce que sa fille avait noté sur elle. Elle disait que c'était de sa faute, qu'elle aurait dû faire plus attention à elle, dû chercher à savoir ce qu'elle ressentait. Ses parents avertirent ses soi-disant amies qui malgré qu'elles étaient la cause de tout ça, étaient triste et chagrinées comme-ci elles n'avaient rien à ne reprocher. 

Lorsque Léonie pu sortir de l'hôpital, elle ne voulut pas retourner au collège, ses parents la firent changer d'établissement. Ses "amies" essayèrent de reprendre contact, leur seule justification était qu'elles n'avaient pas fait attention à l'ampleur que ça pouvait prendre une simple journée entre amies. Mais Léonie ne voulait plus leur parler, elles lui avaient fait trop de mal. 

Quelques années plus tard, Léonie était épanouie, elle se rendit compte qu'elle avait eu de la chance d'être encore en vie. Elle s'était refait des amies même si elle se méfiait toujours plus et ne s'attachait pas trop vite. Elle adopta un chien à qui elle apportait toute son attention et son amour. Elle et ses parents communiquèrent beaucoup plus pour éviter ce genre de drame. 

 

 

C'est la première fois que j'écrit un petite histoire pour une cause. Dans celle-ci, je veux montrer que tout le monde peut venir un jour au suicide, qu'il faut faire attention à nos proches, chercher à savoir ce qu'ils ressentent mais je veux aussi montrer que d'une manière ou d'une autre, on peut être la cause d'un suicide sans le savoir, sans le vouloir. Je tiens à écrire ce texte car on parle beaucoup du harcèlement, que c'est la cause de nombreux suicide mais on ne parle pas assez de cette version. C'est vrai que le suicide c'est une des causes les plus fréquentes du suicide, je pense que lorsque l'on se suicide, c'est également à cause des personnes de notre entourage qui nous font du mal sans le savoir. Ma source d'inspiration pour écrire cette histoire fictive vient de mon histoire à moi, non pas parce que j'ai vécu exactement cette histoire mais parce que j'ai déjà vécu en quelque sorte ces histoires où mes amies se retrouvent sans moi mais je n'en suis pas venu au suicide, pour être honnête j'ai vécu le début de l'histoire mais la fin est totalement fictive par rapport à moi mais malheureusement cette fin de l'histoire arrive beaucoup à certaine personne. J'ai pris comme personnage principal une fille parce qu'en général les filles sont plus sensible par rapport aux garçons mais cette histoire mais quand même arriver aux garçons. Je tiens à m'excuser des fautes d'orthographe, de conjugaison ou de grammaire, j'ai fait de mon mieux pour en faire le moins possible et j'espère que mon intention a bien été comprise.

Publicité
Publicité
Commentaires
Une histoire une cause
  • Chaque histoire a une cause. Ici, vous trouverez des histoire qui ont toujours un but, une intention. Toutes les histoires font passer des messages. Ces histoires vont vous faire réfléchir sur la vie...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité